Menu
Dans une Lettre ouverte aux ministres et secrétaires d'État en charge de la Santé, de l'Environnement et de la Protection des Consommateurs, la CRIIRAD alerte sur la dangerosité de certains bijoux pouvant contenir des doses radioactives. "À la demande de la Coordination limousine anti-déchets radioactifs, notre laboratoire a procédé sur divers objets décoratifs (plaques émaillées, pendentif, bague). Les relevés radiamétriques indiquent une augmentation nette du flux de rayonnement, bien que les débits de dose restent faibles, au contact et à proximité des objets. L'analyse par spectrométrie gamma permet d'affirmer que la radioactivité provient de l'incorporation d'uranium appauvri. Or, comme vous le savez, l'uranium appauvri est une substance radioactive , issue du cycle du combustible nucléaire. Les radionucléides qui la composent ont une forte toxicité, tant radiologique que chimique , dès lors qu'ils sont inhalés ou ingérés. Cette pratique constitue une violation des dispositions du décret 66-450 qui stipule qu'est interdite, depuis 1966, l'addition de substances radioactives dans les aliments, les cosmétiques et les produits à usage domestique."
« Pendentif d’énergie quantique yin yang » ou encore « pendentif énergétique censés traiter les douleurs " sont donc au banc des accusés. En vente libre en France, sur de nombreux sites internet, l es doses radioactives significatives émises aboutiraient à un risque à long terme de cancer de la peau. D’après les textes promotionnels vantant les mérites des pendentifs dits « énergétiques », ceux-ci apporteraient bien-être et santé aux consommateurs « grâce aux émissions d’ions négatifs qu’ils produisent », précise la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD). « Les 5 modèles de pendentif contrôlés peuvent tous conduire au dépassement de la limite de dose équivalente pour la peau. Les tests ont montré que l’interposition d’un tee-shirt ou même d’un pull ne permet pas de protéger correctement l’épiderme. » Le laboratoire de la CRIIRAD affirme que des matières radioactives ont été utilisées pour la fabrication : « d’autocollants dits antiradiation (à apposer sur les téléphones portables et tout appareil électrique) ; et dans des disques en caoutchouc dits « à énergie quantique » (utilisable en sous-verre pour le ‘traitement’ de l’eau ou en application sur la peau pour le ‘traitement’ des douleurs) ». « La vente de ces produits est illégale », indique la CRIIRAD. Laquelle précise que ce commerce entre en « violation des dispositions du code de la santé publique et du code de la consommation ». Par conséquent, elle a saisi la DGCCRF « afin que toutes les mesures nécessaires soient prises pour stopper l’importation et la commercialisation de ces objets et procéder à la reprise des exemplaires déjà vendus ».
Les réactions
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Réagissez
Nouveau ?
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?