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Quelque 10.200 décès supplémentaires sont survenus depuis mi-janvier.
Une part non négligeable de ces disparitions serait due à la forte épidémie de grippe de cet hiver.
Ces chiffres proviennent d'une nouvelle estimation de l' Institut de veille sanitaire (InVS) publiée ce jour.
Alors que l'épidémie de grippe n'est pas encore terminée, la surmortalité hivernale a déjà atteint le niveau observé lors des hivers 2008-2009 et 2012-2013 avec, à chaque fois, environ 10.000 décès supplémentaires, a expliqué Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste à l'InVS.
"Depuis le début de l'épidémie de grippe, mi-janvier, la mortalité hivernale, toutes causes confondues, est supérieure de 19% à la mortalité hivernale attendue. Laquelle est calculée à partir des huit années précédentes. Une surmortalité hivernale est pratiquement observée chaque année, mais elle se limite généralement à quelques milliers de décès, voire moins, indique l'InVS.
Selon l'InVS, cette surmortalité concerne plus particulièrement les plus de 65 ans et touche l'ensemble des régions. "La contribution de la grippe dans l'excès de mortalité est connue pour être importante chez les sujets âgés sans qu'il soit possible de préciser sa part dans l'excès constaté cette saison", note l'InVS à propos de ce surcroît de mortalité qui englobe toutes les causes de décès.
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