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C'est la Une choc du Parisien ce matin qui évoque un nouveau cancer qui serait lié à des prothèses mammaires.
Un cancer qui serait directement ou indirectement provoqué par la pose de ces prothèses, même si dès le début de son enquête, le quotidien relativise évoquant simplement "18 cas" en France depuis trois ans et 173 dans la totalité du monde.
Alors de quoi s'agit-il vraiment ?
Ce cancer s’appelle lymphome anaplasique à grandes cellules associé à un implant mammaire.
Les cancérologues constatent qu’il n’existe aucun cancer de ce type chez les personnes qui ne portent pas d’implants.
Les experts ont noté que le lymphome en question se déclarait en moyenne entre onze et quinze ans après la pose du premier implant.
Faut-il aller jusqu’à l’interdiction de ces prothèses ?
’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) devra aussi dire, comment il est possible qu’un fabricant de prothèses — Allergan — concentre 14 des 18 cas de lymphomes déclarés sur le territoire, alors que jusqu’ici les inspections de ce laboratoire, menées depuis l’affaire PIP, n’ont rien donné.
D’ores et déjà, au ministère de la Santé, l’état de vigilance maximum est déclaré.
Le professeur Benoît Vallet, directeur général de la Santé, précise au Parisien:
"Le signaux sont probants. Les cas augmentent. Nous avons eu un échange avec nos homologues américains de la FDA (Food and Drugs Administration). Et nous avons décidé de mettre en place un plan d’action en plusieurs points."
Les professionnels de santé doivent être beaucoup plus vigilants face à ce risque.
Les femmes porteuses d’implants doivent être examinées par un praticien tous les ans.
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