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Depuis quelques jours, les enseignes chinoises de Chanel sont prises d'assaut.
C'est la cohue. Le phénomène est si stupéfiant qu'il a éveillé l'attention de plusieurs médias étrangers venus filmer, de Pékin à Hong Kong, les files d'attentes s'allongeant devant des boutiques dont la fréquentation n'a jamais été aussi forte selon l e site internet de Vanity Fair .
Bruno Pavlovsky, le président des activités mode de Chanel, a annoncé au Monde « la décision du groupe d’harmoniser les prix mondialement » : « Les différences de prix de vente d’un sac Chanel entre Paris et la Chine devenaient, dans un monde de plus en plus ouvert et de plus en plus connecté, un vrai problème pour l’image de notre marque. »
En raison de droits de douanes très importants, le luxe est en effet vendu aujourd’hui 40 % plus cher en Chine qu’en France.
Chanel crée donc, pour tous ses produits sauf les parfums, un « serpent monétaire » avec la Chine – son troisième marché mondial après les Etats-Unis et le Japon –, de telle manière que les prix pratiqués « ne soient jamais plus élevés de 5 % que les prix en euros », explique M. Pavlovsky.
Et qu’au niveau mondial, il n’y ait, en euros, jamais plus de 10 % de différence de prix.
Selon une enquête de la maison d'édition Hurun Report, Chanel est la deuxième marque favorite des Chinois pour un cadeau de valeur destinée à une femme, derrière Apple, mais devant son compatriote Louis Vuitton.
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