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On savait déjà que les fumeurs réguliers d’haschich avaient plus de mal à mémoriser des nouvelles informations.
On découvre qu’ils peuvent avoir aussi des défaillances inédites de la mémoire.
Alors qu’une nouvelle enquête française vient de révéler que les jeunes français et en particulier les filles, ont une consommation accrue de cannabis, une équipe de chercheurs espagnols vient de mettre en évidence un nouveau risque lié à l’usage chronique de cette drogue: la production de faux souvenirs et une distorsion de la mémoire.
Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs l’université autonome de Barcelone, en collaboration avec d’autres équipes, ont fait passer des tests de mémorisation à deux groupes de jeunes gens, les uns fumeurs réguliers de cannabis et les autres n’en consommant jamais.
Leurs résultats publiés dans la revue américaine Molecular Psychiatry révèlent que non seulement les fumeurs de cannabis se souvenaient moins bien de listes de mots quelques minutes après les avoir vues, mais surtout, ils étaient persuadés d’y avoir vu des mots qui n’y figuraient pas bien plus souvent que les non-adeptes de ce produit.
Par ailleurs, même ceux qui avaient arrêté le cannabis un mois avant les tests présentaient un déficit de la mémoire.
La consommation chronique de cannabis est associée à des difficultés scolaires, ce qui pourrait s’expliquer sans doute en partie, par ces troubles de la mémoire.
Dr Martine PEREZ
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