Menu
Depuis les années 70, la placentophagie est une pratique courante.
Cela consiste à manger son placenta.
C’est un organe éphémère expulsé hors de l'utérus à la naissance du bébé.
Il a pour rôle d’apporter à l'embryon puis au fœtus l'eau, les nutriments et le dioxygène dont il a besoin.
Il sert aussi à évacuer ses déchets métaboliques et à le protéger.
A en croire les croyances populaires, la consommation de placenta serait le meilleur remède pour retrouver la forme après un accouchement.
Certaines stars américaines vont même jusqu’ à louer les vertus nutritionnelles de cet organe indispensable au bébé pendant sa vie intra-utérine.
L’essor de cette pratique a poussé les chercheurs à se pencher de plus près sur cette pratique interdite en France mais autoriser dans certains pays comme aux USA où l’on peut le déguster cru ou cuit, en smoothie ou encore encapsulé dans des gélules !
Publiée dans la revue Archives of Women’s Mental Health les résultats d’une étude montrent qu'il n'existe aucune preuve scientifique des effets bénéfiques de cette pratique sur la santé.
Pire, manger son placenta pourrait même être dangereux pour la santé de la mère car il peut contenir des métaux lourds, comme du mercure ou du plomb, qui sont retenus par cet organe pendant la grossesse pour ne pas atteindre le fœtus.
Les réactions
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Réagissez
Nouveau ?
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?