Menu
La fédération CFDT du bâtiment a vivement souhaité mardi qu'en raison de la canicule, les employeurs du BTP stoppent, si nécessaire, les chantiers et fassent appel à la caisse patronale de "chômage intempéries".
D'après le code du travail, les employeurs peuvent, sous certaines conditions, décider d'arrêter le travail en cas d'intempéries.
Dans ces cas-là, un dispositif patronal existe dans le BTP pour aider financièrement les entreprises à verser les salaires, affirme la fédération CFDT Construction et Bois.
Dans un communiqué, le syndicat de branche "incite fortement les employeurs du bâtiment et des travaux publics à examiner de près l'opportunité de faire bénéficier leurs salariés du chômage intempéries afin de préserver leur santé et leur sécurité, et plus particulièrement dans les départements où le plan de vigilance orange aura été déclenché". Pour le syndicat, les épisodes caniculaires entrent dans la définition des intempéries.
En l'occurrence, des conditions climatiques qui "rendent dangereux ou impossible l'accomplissement du travail eu égard soit à la santé ou à la sécurité des salariés, soit à la nature ou à la technique du travail à accomplir", rappelle-t-il. L'épisode caniculaire débute mardi à 14h00 et pourrait se prolonger jusqu'à la fin de la semaine.
La vigilance orange Canicule, lancée lundi par Météo France, concerne actuellement 26 départements.
Selon la CFDT Construction et Bois, la canicule de 2003 "avait directement entraîné la mort d'une dizaine de salariés du BTP". "Si un semblable bilan devait à nouveau se produire, les employeurs en seraient pleinement et exclusivement responsables", estime-t-elle.
Les réactions
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Réagissez
Nouveau ?
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?