Menu
Les journalistes du JT de France 2 ont rencontré des adeptes du "quantified self", ceux qui comptabilisent tout grâce à des appareils numériques Ils évoquent leur passion pour l' auto-mesure de soi ", un type de comportement qui commence d'ailleurs à fortement intéresser les assurances santé.
Apparu en Californie en 2007, le « Quantified Self » séduit de plus en plus d'adeptes en France qui mesurent tout de leurs performances grâce aux applications sur les téléphones, aux montres et bracelets connectés. Tout est calculé: le nombre de pas effectués, la distance parcourue, le nombre de calories brûlées, temps d’inactivité, leur rythme cardiaque....
Ce type de comportement commence à intéresser les assurances santé qui poussent le développement de l'automesure auprès de leurs adhérents et à l'intérieur même de certaines sociétés.
Le but étant de prévenir les risques, mais aussi améliorer la productivité.
Pourtant, ni les entreprises, ni les assurances ne doivent avoir accès aux données des salariés. Elles sont protégées par la loi.
La CNIL recommande :
d'utiliser, si possible, un pseudonyme pour partager les données;
de ne pas automatiser le partage des données vers d'autres services (notamment vers les réseaux sociaux);
de ne publier les données qu'en direction de cercles de confiance;
d'effacer ou de récupérer les données lorsqu'un service n'est plus utilisé.
Enfin, rappelons que les données de santé, particulièrement sensibles, font l’objet d’une réglementation renforcée, et que l’article L. 1111-8 du code de la santé publique impose que leur hébergement fasse l’objet d’un agrément par le ministre en charge de la santé.
Les réactions
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Réagissez
Nouveau ?
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?