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Il est difficile de déterminer l’évolution des patients dans le coma suite à des traumatismes crâniens ou arrêts cardiaques.
Selon un communiqué de l'Inserm, des chercheurs de l’unité 825 « Imagerie cérébrale et handicaps neurologiques » (Inserm – Université Toulouse III – Paul Sabatier) en collaboration avec le CHU de Toulouse, montrent que la qualité de la communication entre deux structures du cerveau prédit la récupération du patient à 3 mois. Ces résultats ont été obtenus grâce à l’analyse IRM du cerveau de patients au repos, serait une aide supplémentaire pour établir un pronostic.
Les résultats de cette étude sont publiés dans la revue Neurology le 11 novembre 2015.
Des chercheurs de l’INSERM (Unité 825 « Imagerie cérébrale et handicaps neurologiques » Université Toulouse III) ont observé les anomalies cérébrales responsables de la perte de la conscience observée pendant un coma.
Ils ont comparé, grâce à des IRM fonctionnelles, l’activité de 27 patients dans cet état. Pendant le sommeil ou lors d’une anesthésie, cette région charnière présente une activité diminuée.
En fait, chez tous les patients dans le coma, « une perte de communication majeure entre le CPM et la partie antérieure du cerveau est constatée. Cette mauvaise connexion est présente quel que soit le mécanisme qui en est à l’origine (un traumatisme crânien ou un arrêt cardiaque). Cette observation suggère le rôle essentiel de l’interaction entre ces deux structures dans l’émergence de la conscience chez l’homme. Ceux qui vont récupérer un état de conscience [sont ceux qui] présentent des niveaux de connexions comparables à ceux observés chez les sujets sains. A l’opposé, une diminution de la communication entre les deux zones prédit une évolution défavorable vers un état végétatif ou un état de conscience minimale » expliquent Stein Silva et Patrice Péran, à l’origine de cette découverte.
Ces résultats constituent une étape importante car les neurologues pourraient utiliser ce paramètre pour l’évaluation du pronostic et l’adaptation des traitements du patient dans le coma.
Néanmoins, les recherches devront se poursuivre pour décrypter les mécanismes sous-jacents du coma qui restent aujourd’hui peu connus précise le communiqué.
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