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A l’occasion de la Journée Mondiale de la lutte contre le SIDA, le 1er décembre prochain, la SMEREP souhaite alerter sur les comportements à risque des étudiants et lycéens en matière de sexualité.
En effet, les résultats de l’enquête santé SMEREP 2015 montre que le port du préservatif, ainsi que le dépistage sont loin d’être systématiques. 43% des étudiants n’utilisent pas systématiquement un préservatif…
La dernière enquête santé menée par la SMEREP, auprès des étudiants et des lycéens révèle que seul 57% des étudiants français utilisent toujours un préservatif lors de leurs rapports intimes. Ils sont, par contre, 14% à ne jamais l’utiliser. En faisant un focus sur les étudiants d’Ile-de-France, ce sont près d’1 étudiant sur 5 qui déclare ne jamais utiliser de préservatif durant un rapport sexuel. La raison de cet « oubli » varie en fonction de l’échantillon.
De manière globale, les étudiants français se justifient en expliquant qu’ils n’avaient pas de préservatif sur eux (12%), alors que pour les franciliens, le motif évoqué pour 20% d’entre eux, est qu’ils pensent que leur partenaire n’avait pas d’IST/SIDA au moment du rapport. Près d’1 lycéen sur 10 n’utilise jamais de préservatif…
Concernant les lycéens, les résultats sont plus nuancés. Si pour 73% d’entre eux, l’utilisation d’un préservatif est systématique au moment d’un rapport sexuel, on note qu’ils sont tout de même 9% à ne JAMAIS en utiliser. La raison principale de cet « oubli » rejoint celle des étudiants français. En effet, selon 15% des lycéens, l’oubli repose également sur le fait qu’ils n’avaient pas de préservatif sur eux au moment du rapport sexuel. …
Et ils sont 15% à penser que l’on guérit du SIDA L’étude SMEREP, montre que près de 3 étudiants sur 4, concernés par le changement de partenaire, ne se font pas systématiquement dépister (VIH / IST). Résultat d’autant plus affolant chez les lycéens, puisque cela concerne 81% d’entre eux. Près de ¾ des étudiants et plus de la moitié des lycéens, justifient leur comportement par le fait qu’ils considèrent ne pas avoir pris un risque suffisant en changeant de partenaire.
L’enquête santé SMEREP révèle enfin que, étudiants et lycéens, sont près de 15% à penser qu’à l’heure actuelle, il est facile de guérir du SIDA grâce aux traitements
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