Menu
A l’occasion de la journée européenne d’information sur les antibiotiques du 18 novembre 2015, l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l ’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) tiennent à rappeler la nécessité de mieux utiliser les antibiotiques afin d’en préserver l’efficacité.
L’Agence nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) et l’Institut de Veille sanitaire (InVS) publient, pour la deuxième année consécutive, un bilan des « données de consommation et de résistance aux antibiotiques en France sur une période de dix ans (2004-2014) »
L’utilisation massive et répétée d’antibiotiques génère au fil du temps une augmentation des résistances bactériennes qui menacent l’efficacité des traitements.
Consommation d’antibiotiques : légère baisse en 2014 mais la tendance sur 10 ans demeure préoccupante Après 3 années de hausse consécutive, la consommation d’antibiotiques en ville a légèrement diminué en 2014, probablement en lien avec une faible incidence des pathologies hivernales. Néanmoins, avec une consommation supérieure de 7% à celle observée en 2004, l’évolution de la consommation au cours de ces dix dernières années s’inscrit toujours dans une tendance globale à la hausse, notamment pour les pénicillines à large spectre. Dans les établissements de santé, la consommation est en revanche restée stable entre 2013 et 2014. Un usage plus important des carbapénèmes, antibiotiques dits de dernier recours, a toutefois été observé en 2014 comparativement à 2013. Le recours à l’association amoxicilline-acide clavulanique continue de progresser, ce qui constitue un sujet de préoccupation car cet antibiotique est particulièrement générateur de résistances.
Résistances aux antibiotiques : des évolutions contrastées Si les données restent encourageantes pour le pneumocoque en ville ainsi que pour le staphylocoque doré en secteur hospitalier, avec une diminution de la résistance quasi-constante depuis plus de 10 ans, une vigilance renforcée est toujours nécessaire pour les entérobactéries. Cette famille réunit un grand nombre de bactéries présentes principalement dans le tube digestif, notamment Escherichia coli, responsable d’infections urinaires, la plus fréquente des infections rencontrées en ville comme à l’hôpital.
Les réactions
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Réagissez
Nouveau ?
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?