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L' Onusida a publié une étude qui s’est concentrée sur les jeunes de 10 à 19 ans vivant dans la région Asie-Pacifique, met en évidence un lien incontestable entre l’utilisation des applications de rencontres téléchargées sur les Smartphones et la montée en puissance de l'épidémie du SIDA qui sévit actuellement sur ce continent. Le plus fort taux d’infection au VIH se retrouve chez des individus de sexe masculin, souvent jeunes victimes du tourisme sexuel ou en situation d’extrême pauvreté - qui se prostituent pour survivre. Mais aussi les consommateurs de drogues dures par voies injectables et les transgenres. Aux Philippines, les nouvelles infections chez les adolescents ont doublé en quatre ans. Selon le rapport, le constat est identique à Bangkok, en Thaïlande où les jeunes gays risquent une fois sur trois de contracter le virus. Pour combattre la propagation de ces maladies, le rapport recommande aux gouvernements de développer de meilleures stratégies de prévention du VIH. Il conseille de mettre l’accent sur des lois préventives ciblant les adolescents, de recourir aux réseaux sociaux et aux collèges pour informer les jeunes des risques qu’ils encourent.
Le mois dernier, un ponte de la British Association for Sexual Health and HIV avait déjà évoqué ses craintes à ce sujet sur la
BBC
indique une dépêche de relaxnews. Alors que les MST progressent à travers le monde, ces applis représenteraient des facteurs de risques supplémentaires. Il avait noté une progression de 19% des cas de blennorragie et de 33% de nouveaux cas de syphilis, au Royaume-Uni, en 2014.
Le département de Santé américain de Rhode Islande avait déjà aussi établit un lien entre l'apparition d'applications de rencontres comme Tinder et l'augmentation des maladies sexuellement transmissibiles."Les comportements à risques incluent l'usage des réseaux sociaux pour avoir des relations sexuelles occasionnelles et souvent avec des inconnus, faire l'amour sans préservatif, avoir plusieurs partenaires sexuels, et avoir des rapports sous l'influence de drogue ou alcool", avait écrit le département dans un communiqué. Et de s'appuyer sur une série de chiffres alarmants sur la propagation des maladies sexuellement transmissibles. Entre 2013 et 2014, les cas de syphilis ont augmenté de 79%, ceux de gonorrhée de 30% et les nouveaux cas d'infections par le VIH de 33%.
"Les utilisateurs de ces applications ont été plus souvent testés positifs pour la chlamydia et la gonorrhée que les individus qui ont rencontré leur partenaire grâce à d'autres méthodes (...). Grâce à Tinder ou Grindr, vous pouvez attraper des chlamydia en cinq minutes" avait déclaré Peter Greenhouse, président de l'association britannique sur les MST !
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