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Le troisième patient implanté d'une prothèse du coeur artificiel de la société Carmat est subitement mort d'un arrêt respiratoire vendredi dernier, mais la prothèse n'est pas impliquée dans son décès, lié à une insuffisance rénale chronique, a annoncé Carmat.
«Les analyses réalisées n'ont pas montré d'implication de la prothèse dans le décès du patient», a affirmé la société française dans un communiqué.
L’homme âgé de 74 ans avait été opéré le 8 avril 2015. Après 4 mois d’hospitalisation, il avait pu rentrer chez lui. Il souffrait de pathologies sévères, en particulier d’insuffisance rénale, préexistantes à l’implantation. Grâce au cœur artificiel, ce malade en phase terminale d’insuffisance cardiaque a pu vivre 8 mois de plus.
Un quatrième patient devrait être inclus dans cet essai clinique de faisabilité. « Désormais, le critère lié au stade d’insuffisance cardiaque a été assoupli pour qu’un plus grand nombre de patients puisse bénéficier du cœur CARMAT. Les patients éligibles à la greffe, sous certaines conditions, pourront également être inclus dans l’étude. »
L’élargissement des critères de recrutement a été rendu possible grâce aux données issues des deux premières implantations. L’autorisation de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et du Comité de protection des personnes (CPP) fait suite également au rapport d’expertises remis par la société. Celui-ci proposait les solutions mises en œuvre pour corriger les anomalies de la prothèse. « Les prothèses destinées aux prochaines implantations disposeront de ces modifications », indique CARMAT.
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