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Une étude de l'Université de l'Alberta, publiée dans le journal universitaire Developmental Psychology affirme que la crise de la quarantaine est un mythe !
Nancy Galambos, l 'auteure principale de l'étude, affirme que les sujets étudiés dans le cadre de sa recherche étaient plus heureux une fois le cap des 40 ans franchi qu'à la fin de l'adolescence ou qu'au début de la vingtaine.
Selon cette dernière, la vie est plus difficile pour les jeunes adultes que pour les gens d'âge moyen qui s ont souvent déprimés et ont de la difficulté à trouver un emploi et à organiser leur existence. «Ils vivent beaucoup d'incertitude. Mais dans la quarantaine, beaucoup de personnes ont résolu ces problèmes et sont généralement satisfaites lorsqu'elles arrivent à l'âge d'avoir des enfants», explique la professeure de psychologie.
Nancy Galambos précise que la plupart des études se sont penchées sur des groupes de gens d'âges divers, mais que celle de l'Université de l'Alberta a analysé les mêmes 1500 personnes sur plusieurs années.
Les chercheurs ont suivi un groupe d'élèves du secondaire d'Edmonton pendant 25 ans et un autre composé de finissants universitaires pendant 14 ans. Ils leur ont posé la même question à différentes étapes de leur vie: «À quel point êtes-vous satisfait de votre existence?»
En moyenne, ils étaient moins happy entre 32 et 43 ans.
«Mais à ces deux âges, ils étaient tout de même plus heureux qu'ils l'étaient à la fin de l'adolescence ou au début de la vingtaine, soutient Mme Galambos. Ils n'ont pas perdu les gains réalisés plus tôt en termes de satisfaction.»
Enfin, les participants étaient plus heureux les années où ils étaient mariés, en bonne santé et détenaient un emploi.
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