By jeanmarcmorandini.com
Santé

Vitrifier ses ovocytes pour procréer malgré le cancer : un premier bébé français !


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Selon le site Francetvinfo , Céline a débuté une chimiothérapie qui aurait pu la rendre stérile. Pourtant, grâce à la médecine, elle a pu enfanter après vitrification de ses ovocytes. Sa fille Élise, qui a vu le jour il y a un mois, est le premier bébé né en France suite à cette prouesse médicale.

Selon le réseau OncoPaca-Corse, basé à Marseille, "seuls six enfants sont nés dans le monde" après vitrification (congélation ultra-rapide) des ovocytes de la mère "dans le contexte de la préservation de la fertilité pour cancer".

Un "message d'espoir pour les patientes" qui pensent souvent que la maladie les condamne à ne jamais avoir d'enfants.

En 2013, la jeune apprend qu'elle est atteinte d’un lymphome de Hodgkin - un type de cancer du sang qui touche le système lymphatique impliqué dans la réponse immunitaire de l'organisme.

Avant d'entamer une chimiothérapie très toxique pour ses ovaires, elle bénéficie d’une stimulation ovarienne, en vue d’une autoconservation ovocytaire par une technique autorisée en France depuis 2011 appelée "vitrification". 

La vitrification est une technique de conservation des ovocytes qui consiste à plonger brutalement les cellules dans de l'azote liquide à -196°C, en leur adjoignant des produits appelés cryoprotecteurs. Cela permet d'éviter la formation de cristaux de glace dans l'ovocyte, composé à plus de 90 % d'eau, qui pourraient le déformer et réduire sa capacité à former un embryon après décongélation. La vitrification s'oppose à la congélation lente, plus ancienne mais encore utilisée dans certains centres en France.

"En janvier 2013, on venait de me découvrir un lymphome de Hodgkin", une forme de cancer de la lymphe, explique la jeune maman à l'AFP. La préservation de la fertilité "n'était pas la priorité de la première oncologue que j'ai vue", sa préoccupation était uniquement "de me sauver la vie", raconte-t-elle.

"Moi, j’avais 29 ans et c’était ma préoccupation". Elle contacte alors le réseau régional de cancérologie OncoPaca-Corse, qui a mis en place dès 2012 une plateforme spécialisée. De février à juin 2013, elle subit une "chimiothérapie agressive" à l'hôpital, qui débouche sur une "rémission complète" du cancer. Ne reste plus qu'à attendre "le feu vert des oncologues", une fois "la toxicité de la chimiothérapie éliminée du corps". Selon la jeune femme, la fécondation in vitro a fonctionné dès la première tentative.

 

 


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