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C'est sur son blog que la jeune Hanna Lottritz a souhaité s'exprimer après avoir failli mourir suite à une séance de " binge drinking ". "La première chose dont je me souviens, c'est ma mère qui me tenait la main, me disant que tout allait bien se passer. J'avais l'impression de rêver. Tout semblait brumeux. Je sortais d'un coma de 24 heures."
Son témoignage, retranscrit sur son blog à l'occasion de son 21e anniversaire, a été vu plus de 400.000 fois. Si elle a partagé cette photo d'elle sur un lit d'hôpital, c'est pour éveiller les consciences au danger d'une consommation excessive d'alcool. "J'ai été contactée par des mères qui ont perdu leur enfant de la même manière, et elles m'ont demandé de les aider à promouvoir une consommation responsable. Ça a été le meilleur aspect de toute cette histoire", raconte-t-elle à Buzzfeed .
Le 25 juillet 2015, Hanna, qui vit dans le Nevada rejoint des amis à un festival. Lorsqu'elle arrive, ses amis sont déjà éméchés et elle se sent "un peu en retard." Pour le rattraper, elle décide avec l'un d'entre eux de voir qui est capable de boire le plus de whisky. "Tout ce qui est arrivé à partir de minuit, je ne m'en souviens plus. Apparemment, après avoir ingurgité de la bouteille, je ingurgité une tasse solo pleine de "Black Whiskey de velours." Immédiatement après cela, je dis à mes amis que je me sentais bien, et environ cinq minutes plus tard, je me suis effondrée."
"Mes amis m'ont transportée à la tente médicale du festival puis j'ai été transférée à l'hôpital de Reno avec un taux d'alcoolémie
cinq fois supérieur à la limite légale,
de 4,1g/l,. Les médecins pensaient que j'étais en état de mort cérébrale car je ne n'avais plus aucune réaction. La police a prévenu mes parents. "
Elle ne s'est réveillée que 24 heures plus tard. "Je me suis finalement réveillé environ 24 heures après mon arrivée à l'hôpital. J'étais intubée et mes mains étaient retenues. Je devais passer un test respiratoire pour prouver que je pouvais respirer seule. Au premier, j'ai échoué et dû attendre plusieurs heures pour en passer un autre. J'ai réussi le deuxième et les médecins et infirmières me disaient que j'avais de la chance d'être en vie. On m'a même demandé si je voulais me suicider en buvant beaucoup. Cela m'a ouvert les yeux sur la gravité d'une consommation d'alcool irresponsable."
La jeune fille s'en veut d'avoir causé du tort à sa famille: "Je me sens coupable pour ce que je leur ai fait subir. Cette nuit-là, ils pensaient que je ne m'en sortirais pas. Et maintenant, à chaque fois que je quitte la maison, je peux sentir l'anxiété de ma mère."
Elle est particulièrement reconnaissante vis-à-vis de ses amis. "Je ne sais même pas combien de fois j'ai entendu 'Laisse-le dormir, ça ira mieux demain matin', mais si je suis en vie aujourd'hui, c'est parce que mes amis m'ont aidée."
Et de conclure: «Maintenant, c’est moi qui est
“Sam”
quand on sort.»
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Regardez ce spot de prévention contre le "Binge Drinking":
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