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En France, une personne est victime d'un AVC toutes les quatre minutes, s elon le ministère de la Santé . France 2 a recueilli le témoignage d'un homme qui a eu les bons réflexes en appelant immédiatement le SAMU. Car, plus la prise en charge est rapide plus les chances de survie sont importantes.
Les journalistes ont rencontré Philippe Meynard, 46 ans, victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC). Un vaisseau sanguin était bouché, son cerveau a manqué alors d'oxygène. Cela lui est arrivé en pleine nuit ! Réveillé par les nausées, il se lève et perd l'équilibre. L'ancien maire de Barsac (Gironde) appelle immédiatement le Samu. Cela va lui sauver la vie. Dans le reportage, il explique que sa vie, il la menait alors à 100 à l'heure entre ses activités de maire et de conseiller régional.
Quelques heures après son AVC, il est transporté au CHU de Bordeaux. Une opération a pu le sauver, alors que son cerveau avait été gravement touché.
Deux ans plus tard, il consulte régulièrement son neurologue, car les risques de récidives sont importants : 40%. "Un AVC s'installe toujours brutalement. C'est quelqu'un qui a du mal à parler ou c'est quelqu'un qui a la bouche de travers ou qui a une faiblesse du bras ou de la jambe. Un seul des symptômes suffit. Le seul bon réflexe est d'appeler le 15", explique le Dr François Rouanet, neurologue au CHU de Bordeaux.
« En présence de signes comme une déformation de la bouche, une faiblesse d’un côté du corps et des difficultés à parler, composez immédiatement le 15 (Samu/centre 15) », indiquait un communiqué du ministère diffusé à l’occasion de la journée mondiale de l’AVC .
L’AVC est favorisé par des facteurs de risque comme le tabagisme, l’hypertension artérielle, l’obésité abdominale, le diabète et la sédentarité. Il peut être mortel, mais également aboutir à des décès dans les mois qui suivent.
Il est aussi la première cause de handicap acquis chez l’adulte. 550.000 personnes vivant avec des séquelles (paralysies, troubles de la parole…), et la 2e cause de démence, nécessitant « d’une prise en charge très rapide », dans les 4 heures qui suivent l’apparition des premiers signes.
De plus en plus de Français sont victimes d'AVC
par
morandini
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