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"Des fabricants qui rechignent à donner la composition de leurs produits, des traces de toxiques dans plusieurs références... Il est temps de lever le voile" indique le magazine." 60 millions de consommateurs " a détecté des dioxines, du glyphosate et d'autres pesticides dans un échantillon des protections féminines et des tampons.
"Tout d’abord, notre centre d’essais a détecté des résidus de substances potentiellement toxiques dans cinq de ces onze références analysées. Il a aussi mis en évidence des traces de dioxines (polluants industriels) dans des références de marques O.B et Nett et des résidus de dérivés halogénés (sous-produits liés aux traitements des matières premières) dans une référence de marque Tampax.
Nous avons également trouvé du glyphosate (la substance active de l’herbicide Round up !), dans une référence de protège-slips Organyc, une marque qui se revendique pourtant bio. Enfin, nous avons repéré des résidus de la famille des pesticides organochlorés et pyréthrinoïdes (insecticides) dans une référence de serviettes hygiéniques Always. Une découverte surprenante dans un produit à base de viscose et de cellulose, et non pas de coton" indique le mensuel.
"Les niveaux relevés sont faibles" indique dans son numéro, mais ces substances sont soupçonnées d'être des perturbateurs endocriniens et les données scientifiques manquent pour évaluer le risque pour les femmes. La présence de résidus de substances potentiellement toxiques a ainsi été détectée dans 5 des 11 protections féminines analysées par 60 Millions de consommateurs.
Par ailleurs, des "résidus de glyphosate", ingrédient chimique utilisé dans les désherbants, dont le Roundup, "ont été trouvés dans des protège-slips d'une marque qui se revendique pourtant bio".
Au vu de ces résultats, l'Institut national de la consommation "alerte les pouvoirs publics et demande la mise en place d'une réglementation spécifique pour les protections féminines, imposant une plus grande transparence et des contrôles plus rigoureux ainsi qu'un étiquetage de la composition".
En 2015, une étudiante française avait lancée une pétition réclamant la mention des composants des tampons hygiéniques sur les emballages. Son action faisait suite à l'histoire d’une jeune mannequin américaine amputée de la jambe à cause d'un syndrome du choc toxique dû à un tampon hygiénique. La pétition avait engrangé plus de 180 000 signatures rappelle FranceTV.
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