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Selon Ouest France , les autorités sanitaires ont fermé deux centres dentaires "low cost" Dentexia à Lyon et à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) pour des problèmes d'hygiène.
L'Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté a en effet décidé mardi de fermer le centre de Chalon-sur-Saône. « La sécurité des actes n'était pas garantie, en particulier par insuffisance des mesures d'hygiène et de désinfection », explique l'Angence dans un communiqué.
Cette mesure fait suite à une inspection sanitaire conduite par une équipe de l’ARS le 25 février 2016, dans les locaux du centre situé au Medic Center, rue du capitaine-Drillien.
Début février, l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes avait fermé le centre Dentexia "Tête d'or" de Lyon à la suite d'une inspection qui avait "permis de constater que la sécurité des actes n'était pas garantie et notamment du fait d'une insuffisance de produits de nettoyage et de désinfection, un défaut d'évacuation des déchets de soins".
Dentexia propose des prix de soins dentaires low cost et est implanté dans plusieurs villes de France. Celui-ci a été placé en redressement judiciaire en janvier.
Au niveau national, un Collectif des victimes de Dentexia s'est constitué et il y a plus de 1000 plaintes, dont une centaine déposées auprès du procureur de Chalon.
Certains patients dont les soins restent inachevés, en ont payé l'intégralité avant même de les débuter. En effet, Dentexia orientait ses clients vers des organismes de crédit qui lui versaient l'intégralité de la somme. Les patients remboursent encore..
Outre ces deux centres, Dentexia dispose de à Colombes en banlieue parisienne.
En novembre, l'association a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence. "Dentexia a demandé la protection du Tribunal de Grande Instance d'Aix en Provence avec une procédure de redressement judiciaire qui permettra de sortir des difficultés économiques dans lesquelles l'ont menée la campagne de dénigrement de l'Ordre National et les actions anticoncurrentielles de syndicats professionnels. Cette procédure permettra de restructurer notre gestion bien malmenée par les organisation professionnelles pourtant en désaccord avec la direction que les ministères de la Santé et de l'Economie souhaite faire prendre à la profession. Fort heureusement, les patients plébiscitent en nombre les cliniques dentaire qualifiées de "low cost" mais dont le plateau technique et le personnel hautement qualifié est trois fois plus important que la moyenne des cabinets libéraux pourtant "high cost" indique la société sur son compte Facebook.
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