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Pour 9 Français sur 10, le bruit représente un véritable enjeu de société. Plus grave, il aurait aussi des effets directs sur notre santé.
Une écrasante majorité de Français âgés de 15 ans et plus (89%) considère que le bruit représente un enjeu de société.
De surcroît, cet enjeu prend de plus en plus d’ampleur avec près de 2 Français sur 3 qui se sentent plus exposés au bruit dans leur vie quotidienne qu’auparavant.
Ce taux a tendance à monter à 70% auprès de populations âgées de 50-74 ans.
La quasi-totalité des personnes sondées (94%) pensent que le bruit a des effets directs sur la santé dont près de la moitié en sont intimement convaincus (48%).
Quelle que soit la durée, plus de 9 Français sur 10 se disent exposés chaque jour à un bruit qu’ils jugent excessif. Enfin, plus de 8 personnes sur 10 attendent une impulsion des Pouvoirs Publics afin qu’ils prennent mieux en compte l’impact du bruit et des nuisances sonores sur leur santé.
La quasi-totalité des Français pense que l’exposition au bruit a un impact direct sur la santé.
Si l’impact perçu du bruit est négatif sur son énergie, il l’est nettement moins sur des dimensions plus dangereuses, menaçant davantage sa santé. Ainsi, 53% des personnes estiment que le bruit crée des maux de tête, 49% qu’il génère souvent de l’anxiété, 45% qu’il fait courir un risque de surdité définitive et 42% qu’il crée des acouphènes.
Concernant le diagnostic des effets néfastes du bruit pour les oreilles, les deux tiers des Français ( 65%) pointent conjointement le volume sonore et la durée d’exposition.
FOCUS JEUNES :
7 jeunes sur 10 vont jusqu’à penser que le bruit ne fait pas courir un risque de surdité définitive et 38% des 15-17 ans avouent que ça les rend euphoriques, ce qui montre leur relation particulière au bruit…
LE BRUIT GÊNANT QUI AGRESSE, C’EST QUAND ET C’EST OÙ ?
Au travail et dans les transports… (1 personne sur 2 se dit agressée par le bruit).
Ces deux lieux sont les endroits où les Français se sentent particulièrement agressés par le bruit (respectivement 50 % et 48 % des Français déclarent y être souvent agressés).
S’agissant du moment durant lequel le bruit est le plus gênant, 32% estiment que c’est plutôt pendant la nuit, 27% plutôt pendant la journée et 27% à ces deux moments.
Quant à l’école, 4 personnes sur 10 sont concernées par les nuisances sonores qui affectent 40% des sondés en âge scolaire.
LES FRANÇAIS NE S’ENTENDENT PLUS !
Ils sont particulièrement gênés pour suivre les conversations dans les restaurants, cafés et bars et dans les Transports Publics pour plus de 9 personnes sur 10.
Le lieu de travail et l’école suivent de très près avec respectivement 79% et 74%
Juste derrière, viennent 46% des personnes qui rencontrent des difficultés pour suivre les conversations dans les restaurants d’entreprise et les cantines scolaires.
En comparaison avec les lieux extérieurs, le domicile est très minoritairement considéré comme un lieu d’agression sonore (21%) même si les habitants de l’agglomération parisienne s’y sentent davantage agressés (29%).
LES SOLUTIONS POUR STOPPER L’AGRESSION DU BRUIT
Pour 85% du panel, cela consiste à limiter le volume d’écoute de la musique » (85% des sondés) et fuir les lieux bruyants (81%), des moyens qui sont en effet assez faciles à mettre en place.
Plus en retrait, deux actions nécessitant plus de volontarisme recueillent des scores néanmoins importants :
Faire des pauses auditives, hors du bruit (62%) et limiter le temps d’écoute
de la musique (59%).
À PROPOS DES POUVOIRS PUBLICS
Les Français légitiment le rôle des Pouvoirs Publics pour lutter contre le bruit et les nuisances sonores. Concernant plus précisément la santé, 85% estiment qu’une meilleure gestion des nuisances sonores permettrait de bénéficier d’une meilleure santé et 83% d’éviter une augmentation des risques de surdité.
89% des sondés pensent qu’une meilleure gestion du bruit permettrait d’améliorer la qualité de vie au quotidien.
LES RAPPORT DES JEUNES AVEC LE BRUIT
Les 15- 34 ans confirment que le bruit est bien un enjeu de société qui agit sur la santé et qu’une action des Pouvoirs publics serait bénéfique.
Particularité : l’idée que réduire l’impact du bruit permettrait de réduire les risques auditifs est plus fortement exprimée chez les jeunes que chez leurs aînés.
Cette enquête fait aussi apparaître d’autres spécificités chez les jeunes.
8 jeunes sur 10, de 15 à 17, ans disent avoir du mal à suivre une conversation à l’école.
58% de cette même tranche d’âge ont le sentiment de subir le bruit sans rien pouvoir faire.
81% des 18-35 ans sont gênés par le bruit sur leur lieu de travail.
Les pauses auditives, adoptées à 62% , et la réduction du temps d’écoute de la musique (59%), Mais un bémol subsiste ; seulement 1 jeune sur 3 admet porter des protections auditives face à des situations de volumes sonores excessifs. (Bouchons, casques, filtres auditifs)
seulement 1/3 pense à porter des protecteurs contre le bruit.
1 jeune sur 3 chez les 15 -17 ans pense que le bruit éduque l’oreille pour qu’elle s’habitue et que près de 40 % vont jusqu’à penser que le bruit les rend euphoriques.
Chiffres clés du bruit en France – Source Enquête JNA 2016
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