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130 médecins emmenés par le gynécologue René Frydman ont aidé des couples homosexuels à avoir des enfants et ont dénoncé les "incohérences" de la politique d'aide à la procréation en France dans un manifeste.
"Nous médecins, biologistes, reconnaissons avoir aidé, accompagné certains couples ou femmes célibataires dans leur projet d'enfant dont la réalisation n'est pas possible en France", écrivent les signataires
dans le quotidien Le Monde
.
Ils réclament notamment l'ouverture de la PMA à toutes les femmes alors qu'elle est actuellement réservée aux couples hétérosexuels infertiles. "Le don de sperme pour une femme célibataire, sans préjuger de son mode relationnel actuel ou futur, homo- ou hétérosexuel est une interdiction qui nous paraît devoir être levée puisqu'une femme célibataire est reconnue dans ses droits pour élever ou adopter un enfant", écrivent-ils.
Les signataires demandent également à ce que les femmes puissent congeler leurs ovocytes en vue d'une grossesse ultérieure.
"Le désir d’enfant, surtout lorsqu’il est tardif, peut bénéficier du recours au don d’ovocytes. Le système en vigueur dans notre pays ne permet pas de répondre à la demande (pas assez de donneuses) et de très nombreux couples se tournent alors vers l’étranger. Nous regrettons que la totalité des mesures qui permettraient de développer le don d’ovocytes en France ne soient pas prises (possibilité d’une campagne d’information locale et non pas uniquement nationale par chaque centre, participation de tous les centres publics ou privés, dédommagement et prise en charge correcte des donneuses, création de personnel dédié à l’information sur des dons de gamètes…).
Nous souhaitons développer le don d’ovocytes en France dans un cadre de non-commercialisation des éléments du corps humain, ayant parfaitement conscience que les nombreuses propositions qui sont faites à l’étranger ont trop souvent un aspect mercantile auquel nos patientes n’ont d’autres choix que de s’y plier. "
L'auto-conservation n'est autorisée que si la femme présente une pathologie à risque pour sa fertilité, comme un cancer nécessitant une chimiothérapie, ou si elle souhaite donner une partie de ses ovocytes, alors que les hommes peuvent conserver leur sperme en paillettes "dans tout laboratoire de ville agréé", notent-ils.
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par
morandini
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