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Quand j'était mannequin, j'étais dans l'une des agences les plus prestigieuses au monde, j'ai fait des couvertures de magazines les plus convoitées, des grandes campagnes de publicité, mais tout cela avait un prix ! "J'ai eu le sentiment de ne plus être un être humain, j'étais traumatisée." Nikki DuBose a débuté sa carrière de mannequin à l'âge de 15 ans.
Aujourd'hui âgée de 30 ans, elle révèle l'envers du décors dans un épisode de " Real Women Real Stories " sur YouTube. "À l'époque, je me suis senti obligée de faire ce que je faisais. J'étais tellement habituée à être victime d'abus et de laisser les autres prendre le contrôle de moi que je laissais ces situations continuer. Et j'ai eu des ennuis sérieux."
Le directeur de mon agence m'a mis la pression, à plusieurs reprises, pour coucher avec lui", explique Nikki. "Quand je le faisais, j'avais plus de travail. Quand je ne le faisais pas, je n'avais plus rien."
Affaiblie psychologiquement, la jeune femme n'a pas pu se défendre. Un jour, lors d'un lunch organisé au domicile de ce directeur, un photographe l'a droguée avant de la violer. "Personne ne mérite d'être traité comme ça", poursuit Nikki. Elle affirme que quand elle en a parlé avec son patron, il lui a répondu qu'elle était folle et l'a forcée à se taire. Ainsi, une victime de viol a au moins deux bourreaux: celui qui a violé et ceux qui ne croient pas au récit de la victime. Et cette attitude de déni est plus que néfaste.
"Le mannequinat est un milieu destructif pour l'esprit. J'ai eu le plus de succès quand j'étais anorexique, personne ne se souciait de ma santé mentale."
Nikki espère que son témoignage va encourager d'autres mannequins à prendre la parole. "Ce monde n'a rien de glamour, il est dégoûtant, malade, et ça doit changer, maintenant."
Le témoignage d'une célèbre mannequin, violée...
par
morandini
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