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Pour faire face aux attentats chaque personne réagit à sa manière. "Toute réaction est bonne" et il faut "faire preuve de compréhension mutuelle", souligne la Fédération belge des psychologues. Sur son site internet , l'organisation livre quelques conseils pour "faire en sorte que les cicatrices ne soient pas plus grandes"
"Ces conseils sont utiles pour les personnes qui ne sont pas prises en charge en première instance par des professionnels mais par leur entourage", indique Koen Lowet, de la Fédération belge des psychologues. "Les personnes qui ont vécu les événements ont besoin de parler. Si nous les laissons seules avec leur récit, le risque de traumatisme est plus grand", prévient d'abord l'association professionnelle. Il ne faut toutefois pas forcer ceux qui ne souhaitent pas parler.
Souvent, les individus touchés directement racontent combien ils se sont sentis impuissants. Mais la manière dont on vit un événement est toujours une interprétation. "En fait, il en allait souvent autrement. Des personnes ont très bien réagi et posé des actes de bravoure qui ont mené à leur survie. Il faut leur en parler dans la discussion: par exemple, elles se sont mises à l'abri, ont suivi les consignes de sécurité, évité des endroits dangereux."
Si des troubles importants continuent à se manifester un mois après les faits, l'intervention d'un professionnel est vivement conseillée, signale la Fédération belge des psychologues. D'une certaine manière, avec la médiatisation des événements, nous sommes tous concernés, poursuit la Fédération.
Scènes de panique après l'explosion dans le...
par
morandini
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