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La famille de Franco Condemi (55 ans) d’Athus (Aubange) vit un véritable drame depuis 2013 relate la Meuse.be .
Cet homme, admis à la clinique d’Arlon pour une carotide bouchée, a dans un premier temps été opéré du mauvais côté puis ouvert de l’autre carotide.
Suite à des complications, le patient est tombé dans un coma profond pendant trois mois, puis est mort.
Emmanuel, un des fils du patient, expliquait dans le quotidien belge : « Mon père est, quelque part, mort dès le 27 décembre dernier. Il y a eu un manque de transparence à notre égard. On ne nous a pas tout dit, il y a eu des mensonges par omission. On veut aussi dénoncer le manque de professionnalisme de certains médecins et le manque d’humanité vis-à-vis de nous. Quand vous pensez qu’on nous a envoyé des factures en nous faisant remarquer qu’on avait facturé qu’une seule carotide ! »
Ce jeudi, les deux frères, d’Aubange, ont accepté de témoigner sur le plateau de « Toute une histoire » sur France 2. L’émission avait pour thème « Victimes d’une erreur médicale ».
Pour eux, il n’y a aucun doute, il a été victime d’une erreur médicale. "Il s’est rendu compte de son erreur en constatant que cette carotide était saine."
Malgré cela le docteur, décide de poursuivre l'opération en s'attaquant à la bonne carotide cette fois. "En rentrant en chambre, mon papa a dit à ma maman qu’il avait très mal et il s’est endormi."
Dans la soirée, Franco Condemi fait un arrêt respiratoire suivi d’un arrêt cardiaque. "Les docteurs l’ont plongé dans un coma artificiel pour préserver son cerveau. À la base, ça devait être pour 48 heures mais les semaines se sont enchaînées et son état ne s’est jamais amélioré.Nous gardions espoirs mais nous avions bien vu que les infirmières étaient un peu perturbées. Le seul signe de vie que notre papa nous avait donné c’était le fait de serrer notre main. Après deux mois, nous avons décidé de le transférer au CHU de Liège" indique l'un des fils.
Des examens qui ne laissent aucun espoir à la famille. "Nous avons décidé de lui administrer des soins de confort et nous l’avons laissé partir."
À cette période, une plainte est alors déposée contre l’intercommunale Vivalia et contre plusieurs spécialistes.
"Nous n’avons pas encore su faire le deuil de sa mort. Tous les trois ou quatre mois, nous avons accès au dossier et tout refait surface. Cette bataille juridique est très éprouvante mais c’est important d’aller jusqu’au bout. Pour nous, la cause du décès de notre père est claire, c’est cette double opération. Nous voulons être reconnus comme victime. Nous sommes encore en colère contre le corps médical. "
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