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Dans un arrêté paru le vendredi 10 juin 2016 au Journal Officiel , la ministre de la Santé Marisol Touraine a autorisé la prescription de Truvada, traitement permettant de prévenir l'infection par le VIH, en dehors des centres hospitaliers.
Dans les centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD), les médecins expérimentés dans la prise en charge du sida pourront le prescrire.
Bénéficiant d'une recommandation temporaire d'utilisation en France depuis décembre 2015, le Truvada est destiné aux personnes non infectées par le Sida, mais présentant des comportements "à haut risque".
En 2015, un rapport du Centre national du Sida préconisait ainsi de prescrire le Truvada aux hommes ayant des relations anales non protégées avec d'autres hommes (au moins deux partenaires différents lors des six derniers mois), à ceux infectés plusieurs fois par des maladies sexuellement transmissibles sur les derniers mois, ainsi que ceux qui ont l'habitude de se droguer lors de rapports sexuels ou encore des "personnes transgenres ayant des relations sexuelles à haut risque" .
Selon le Journal de Montréal , un Torontois est vraisemblablement la première personne connue à avoir contracté une souche du VIH résistante aux médicaments. Le patient est un homme de 43 ans qui prenait du Truvada, a contracté le virus après avoir eu une relation sexuelle anale non protégée avec plusieurs partenaires sexuels, a rapporté dimanche le «Toronto Star». Le médicament n'a donc pas été efficace pour prévenir cette souche du virus. Gilead Sciences Canada, la compagnie qui produit le Truvada, a affirmé au «Toronto Star» qu’il s’agissait du premier cas du genre porté à son attention. Elle a aussi soutenu que plusieurs essais cliniques avaient démontré que le Truvada utilisé à titre préventif était efficace pour réduire le risque d’infection par le VIH contractée lors de relations sexuelles.
En France où, selon l'association AIDES, plus de 500 personnes découvrent chaque mois leur séropositivité au VIH, les associations antisida et gay réclamaient depuis des mois l'autorisation de ce traitement préventif encore appelé «PrEP» pour «prophylaxie préexposition».
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