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Une élue FN de la mairie de Villeurbanne a tenté de s’opposer au versement de subventions à une association qui proposait une exposition visant à sensibiliser sur le cancer du sein. Cette dernière s'offusquait des poitrines nues !
« Projet Vénus propose d’offrir un regard artistique sur le corps de la femme, de le sublimer et de démystifier les tabous liés au cancer du sein, peut-t'on lire sur le site du projet . C'est aussi l’occasion de transmettre des informations sur le dépistage en provoquant des rencontres conviviales, des débats et des échanges sur la maladie ».
Il fallait débloquer 2 500 euros pour le projet Vénus qui évoque l'importance du dépistage par le biais d'oeuvre qui exhibe des poitrines de femme.
Mme Branska-Farille, s’est donc offusquée de l'impudeur des clichés.« A-t-on entendu parler, par exemple, des ateliers de jongleries de testicules, en vue du dépistage du cancer des testicules ? » a lancé la conseillère municipale FN à la mairie de Villeurbanne.
L’élue frontiste estime que ce projet est « complètement dépourvu de pédagogie » et y voit du « voyeurisme » ou des visiteurs auxquels des seins seront « exhibés » dans une idée d’« exploitation du corps de la femme en tout lieu » !
Le Centre d'Art Spacejunk à Lyon à l'origine du projet artistique lui répond dans les colonnes de L'Express .
"Elle ne se rend pas compte qu'il ne s'agit pas d'une exposition de courte durée, mais bien d'un projet sur neuf mois, qui va au plus près des femmes et qui est dans leur intérêt. C'est un manque de respect pour les femmes qui y ont pris part et qui ont eu le courage de tomber la chemise et se sont engagées pour cette cause avec beaucoup de volonté afin d'apporter des fonds -au travers d'une vente aux enchères des oeuvres en décembre prochain- à l'association Europa Donna ".
Depuis sa création, 104 femmes et deux hommes ont posé pour le projet Vénus et ont été photographiés sur toiles dont une moitié a été confiée à des artistes professionnels pour qu'elles soient customisées tandis que l'autre était retravaillée par des femmes résidant dans des zones où le taux de dépistage contre le cancer du sein est le plus faible.
De nombreuses villes ont fait appel à l'association pour intervenir auprès de leurs citoyens, ce qui a conduit plusieurs femmes à se faire dépister et à être prises en charge à temps.
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