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La pollution au diesel et aux particules fines aurait des effets sur deux générations selon une étude publiée dans
Particle and Fibre Toxicology
.
Une équipe franco-néerlandaise a exposé 16 lapines gestantes à un air pollué, équivalent à celui sortant du pot d'échappement de véhicule diesel. «On sait que le diesel génère des particules ultra-fines, d'une taille inférieure à 100 nanomètres, qui ne sont pas filtrées même sur les véhicules récents, et qui ne sont ni mesurées, ni réglementées», explique Pascale Chavatte-Palmer, directrice de recherche à l'Institut national de la recherche agronomique ( Inra ).
Les pics de pollution aux particules fines sont de plus en plus fréquents et intenses, et des données épidémiologiques montrent que les femmes enceintes exposées ont plus de risques d’avoir des bébés de faibles poids, entraînant aussi des risques de développer certaines pathologies comme le syndrome métabolique.
Les premiers résultats d’un projet de recherche coordonné par l’Inra montrent chez l’animal que l’exposition maternelle chronique aux gaz d’échappement de moteur diesel muni de filtre à particules (comme pour les voitures vendues en Europe) pendant la gestation entraine des effets délétères sur la croissance et le métabolisme des fœtus en première et deuxième génération. Les scientifiques établissent aussi pour la première fois que des nanoparticules de diesel inhalées sont capables de traverser la barrière placentaire et d’atteindre le sang fœtal.
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