Menu
Beaucoup de Français se font euthanasier en Belgique. selon la Meuse.be qui a interrogé un médecin à ce propos.
Et le constat est amer.
«C’est un phénomène qui n’existait pas il y a 5 ou 6 ans», affirme le docteur Olivier Vermylen, responsable des urgences à l’hôpital Brugmann de Bruxelles.
"Aujourd’hui, je reçois des coups de fil de patients français qui annoncent leur arrivée aux urgences pour se faire euthanasier! Ce n’est pas comme ça que ça se passe. Je les renvoie systématiquement au service des soins palliatifs.» On n’injecte pas une dose létale à un malade incurable comme… on soigne une rage de dents."
"L’euthanasie ne se décide pas sur un coin de table" ,renchérit Jacqueline Herremans, présidente de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) et membre de la commission de surveillance de l’euthanasie.
«Vu de l’étranger, les patients pensent qu’en Belgique, on peut agir sur un claquement de doigts. C’est faux. Répondre à un patient qui demande l’euthanasie, ça prend du temps, de l’énergie. Le médecin doit voir son patient plusieurs fois, s’assurer que les traitements ont été tentés, etc. Or, avec un patient français, on démarre de rien. C’est donc beaucoup plus compliqué.»
Les reportages dans les médias les incitent à venir et parfois du monde entier. «On a aussi des demandes d’Italie, d’Allemagne et même d’Australie" remarque l'AMD.
Les réactions
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Réagissez
Nouveau ?
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?