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C'est le Figaro qui a annoncé la nouvelle hier, Isabelle Dinoire, la première greffée du visage est décédée le 22 avril à l'âge de 49 ans, « des suites d'une longue maladie ».
Le Figaro évoque «un rejet du greffon, l'hiver dernier, » et selon lequel « les lourds traitements antirejet qu'elle devait prendre à vie avaient favorisé la survenue de deux cancers ».
« Nous avons maintenant un recul de dix ans, nous n'en sommes plus au stade expérimental mais il y a encore des progrès à faire, notamment en matière d'immunologie », explique dans les pages du Parisien, le professeur Laurent Lantieri, le premier à avoir effectué, il y a cinq ans, la première greffe -- totale -- du visage sur un homme âgé de 35 ans atteint d'une maladie génétique. La peau sert à défendre l'organisme face aux agressions extérieures. Les greffes appellent donc des traitements antirejet extrêmement puissants et à vie, dont les effets indésirables ne sont toujours pas maîtrisés.
Et d'ajouter: « On est confronté aux mêmes difficultés qu'en cas de greffe d'un cœur ou d'un rein. A court terme, ces traitements augmentent les risques d'infection chez les patients ; à long terme, ils augmentent la probabilité de cancers qui peuvent être de tout type, même si on rencontre plus fréquemment des cancers de la peau. »
Pour le professeur Lantieri, sa mort ne mettra un coup d'arrêt aux greffes de visage : « Isabelle Dinoire a vécu plus de dix ans, c'est dire l'avancée médicale qui a été faite. Les greffes de ce type, ça marche. »
L'émotion d’une fillette de 13 ans qui apprend...
par
morandini
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