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Une étude commandée par la Fédération nationale CAMI Sport & Cancer montre, 74% des patients atteints d'un cancer pratiquent une activité sportive. Cette dernière qui réduit les risques de rechute.
Trois patients sur quatre continuent à pratiquer une activité physique, en dépit de la fatigue liée aux traitements, selon une enquête publiée mercredi.
Plusieurs études ont montré ces dernières années qu'une activité physique adaptée, pratiquée de manière régulière permettait de réduire les effets secondaires liés aux traitements anti-cancéreux, mais également de limiter les rechutes.
74% des patients ont continué à pratiquer une activité physique malgré leur maladie, selon l'enquête commanditée par la Fédération nationale CAMI Sport & Cancer, fondée en 2000 par le cancérologue Thierry Bouillet et le karatéka Jean-Marc Descotes.
Faire du sport quand on est touché par un cancer, en étant encadré par des éducateurs formés aux spécificités de cette maladie (asthénie, neuropathie, douleurs, etc.), a de multiples bénéfices, tant physiques que psychologiques : amélioration de la qualité de vie, baisse du risque de dépression, diminution de la fatigue, réduction du risque de rechute, amélioration de la survie...
Un constat qui a d'ailleurs conduit la Haute Autorité de Santé (HAS)1 , en 2011, à reconnaître l'activité physique comme une thérapeutique non médicamenteuse.
Pour autant, nombreux sont les patients atteints d'un cancer à ne pas pratiquer d'activité physique. La CAMI Sport & Cancer a voulu connaître les conditions d'accès à l'activité physique et sportive en cancérologie ainsi que les principaux freins à sa pratique.
Avec le soutien d’Amgen, entreprise du médicament fortement impliquée dans le développement des soins de support en cancérologie, l'association a donc mené une enquête, baptisée PODIUM (Première enquête natiOnale sur les recommandations et les Déterminants psychosociologiques et physIques de la pratique de l’activité physiqUe en oncologie et en héMatologie), auprès de 1 544 patients et de 894 professionnels de santé.
Sport et cancer, deux termes encore difficilement conciliables pour les patients fatigués par leur maladie et ses traitements. Les résultats montrent que si 3 patients sur 4 pratiquent une activité physique malgré leur cancer, 13 % ont arrêté à cause de leur maladie. En cause : la fatigue (51 %), le manque de courage (41 %), les douleurs (33 %) mais aussi les idées reçues sur l'importance du repos en cas de fatigue.
La chimiothérapie apparaît comme le traitement le plus fréquemment associé à la sédentarité, probablement en raison de ses effets secondaires, mal supportés par les malades.
Mais le principal frein à la pratique sportive en cancérologie est la méconnaissance des programmes d'activité physique spécifiques, pourtant spécialement conçus pour les personnes atteintes d'un cancer. En effet, à peine 55 % des patients connaissent leur existence, et seulement entre un tiers et la moitié des professionnels de la santé.
Atteinte d'un cancer, elle meurt juste après l...
par
morandini
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