Menu
C'est une théorie qui serait en train de revenir en force, à en croire le site Science Post.
Une théorie qui était très en vogue dans les années 80 et 90 et qui pour faire simple explique que ne pas réparer un petit dégât commis lors d'un petit délit peut pousser à commettre de nouveau délits.
Le site explique:
"L ’exemple utilisé est quasiment toujours le même : un édifice comportant une vitre non remplacée de façon immédiate, ce qui laisserait croire à un abandon.
Ceci laisse croire que les autres vitres seront également brisées peu de temps après, synonyme de l’amorce d’un cercle vicieux.
La théorie explique également que l’espace public détérioré amène généralement plus de criminalité, toujours dans un processus de cercle vicieux."
Sur le site Atlantico , Sébastien Roché, docteur des Universités en Science Politique, directeur de recherche au CNRS (Pacte-Sciences Po Grenoble) explique:
"Cette théorie place en son coeur la notion d’incivilité ou de désordres.
Un mécanisme a été mis en avant par J. Q. Wilson et G. Kelling dans un article devenu célèbre, Broken Windows, publié en 1982 dans The Altlantic Monthly. (...)
Au total, la théorie de la vitre brisée met donc l’accent sur l’importance des liens sociaux pour prévenir la délinquance.
Elle confie à la police un rôle essentiel : renforcer les mécanismes informels de veille de la communauté sur elle-même, sachant que la police ne peut pas, sauf avec des ressources extraordinaires, assurer le remplacement de cette veille sociale des habitants sur leurs quartiers.
Si la police lutte contre les incivilités, elle peut renforcer les valeurs partagées par les membres à l’intérieur de la collectivité, leur mobilisation et donc faire baisser le niveau de la délinquance."
.
Deux psychiatres créent une chaîne Youtube sur...
par
morandini
Les réactions
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Réagissez
Nouveau ?
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?