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Tous les salariés souhaitent aider un proche malade peuvent dorénavant bénéficier du "congé proche aidant" rapporte Le Monde. Un décret entré en vigueur en ce début de mois de janvier dans la loi travail. 8 millions de personnes sont concernés par cette disposition.
Les employés devront justifier d' une année d'ancienneté minimum dans l'entreprise pour y avoir droit.
L'article de la loi précise que c'est un médecin qui établira si nécessité du congé, il y a. "Pour bénéficier immédiatement du congé dans les cas énoncés à l'article L. 3142-19, la dégradation soudaine de l'état de santé de la personne aidée ou la situation de crise nécessitant une action urgente du proche aidant est constatée par écrit par un médecin qui établit un certificat médical et la cessation brutale de l'hébergement en établissement est attestée par le responsable de cet établissement."
Le "congé proche aidant" est d’une durée de trois mois, renouvelable une fois indique LCI , précisant qu'il ne permet pas de toucher son salaire mais bien de conserver son poste au sein de l'entreprise.
"Désormais, cette mesure est élargie aux aidants sans lien de parenté. En effet, l'an passé, un aidant sur cinq a soutenu un proche autre qu'un enfant ou un parent. Autre nouveauté, le congé de trois mois renouvelables peut être aujourd'hui fractionné ou transformé en période d'activité à temps partiel", explique Alexia Mayer sur le plateau de France 2.
Et la journaliste d'ajouter : "Il faut s'y prendre un mois à l'avance pour demander la totalité du congé et seulement 48 heures si vous préférez fractionner vos absences. Aujourd'hui, on peut devenir proche aidant après seulement un an d'ancienneté dans une entreprise contre deux ans auparavant."
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