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Le Conseil d’État a ordonné mercredi la poursuite des traitements de Marwa, bébé lourdement handicapé hospitalisé à Marseille, en estimant que cela ne relevait pas d'une "obstination déraisonnable", ce qui est la condition posée par la loi à un arrêt des soins.
La plus haute juridiction administrative, statuant en urgence, a estimé qu'il n'y avait "à ce stade pas de certitude sur (l') état de conscience et (l') évolution à venir" de l'enfant, et il a tenu compte également de "l'opposition déterminée des parents" à l'arrêt des soins de la petite fille de quinze mois, a dit sa porte-parole Suzanne von Coester.
Victime d’un entérovirus foudroyant et très rare, l'enfant est hospitalisée depuis le mois de septembre dernier en réanimation pédiatrique à La Timone-enfants. Le service hospitalier, à l'unanimité, avait décidé de débrancher l'appareil de respiration artificielle estimant qu'il n'y avait plus d'espoir.
"L'AH-HM partage la douleur de la famille" et "tient à soutenir l'équipe médicale et le personnel soignant dans cette situation difficile et inédite". Compte-tenu des conséquences et de la portée générale de la décision du tribunal, l'AP-HM avait décidé de saisir le Conseil d'Etat écrivait l'AP-HM dans un communiqué.
Le tribunal avait jugé que la décision d'arrêt des soins était "prématurée car prise au terme d'un délai qui n'était pas suffisamment long pour évaluer, de manière certaine, l'inefficacité des thérapeutiques en cours et la consolidation de l'état de santé de l'enfant".
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par
morandini
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