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Alors que, demain, la loi sur la fin de vie est débattue à l'Assemblée nationale, Thomas Sotto a reçu, ce matin dans la matinale d' Europe 1 , Gemma.
Agée de 92 ans, elle a décidé de partir en Suisse pour avoir recours au suicide assisté, si son état de santé se dégrade.
"J'ai une pathologie assez grave qui peut s'aggraver d'un moment à l'autre, et entraîner un manque d'autonomie complet", déclare-t-elle en indiquant "penser depuis très longtemps" au suicide assisté.
Alors que l'euthanasie est illégale en France, elle est autorisée en Suisse, en Belgique, ou encore au Pays-Bas.
"J'ai pris contact en Suisse. On m'a donné un dossier à remplir.
On m'a demandé des preuves, des certificats médicaux disant dans quel état je suis. Il y a toute une démarche à faire et, en particulier, le jour où je déciderai de le faire. Il y a des examens médicaux à faire en Suisse".
Au cours de l'entretien, Gemma a évoqué le coût de l'encadrement d'un suicide assisté en Suisse.
"Ça coûte 10.000 euros", précise-t-elle. Une somme qui comprend les examens médicaux, les frais de dossier et de crémation.
"Les gens qui ont de l'argent peuvent se payer un suicide assisté et les autres sont obligés de faire des trucs très pénibles, comme se jeter sur les rames du métro ou se pendre. Ça ne me paraît pas juste", ajoute-t-elle en confiant en avoir parlé à ses proches.
"Mes enfants font un peu la grimace", confie cette mère de deux enfants.
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