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EmeVia publie en partenariat avec l’Institut CSA, son enquête de référence sur la santé des étudiants en France. Cette 9e édition révèle la situation des étudiants face à leur sommeil et leur bien-être.
Dans le 3e volet de son enquête sur la santé des étudiants, l'étude pointe du doigt une détérioration du bien-être des jeunes en Auvergne-Rhône-Alpes. Si 1.777 étudiants se sentent en bonne santé (94.8 %), ils sont plus nombreux que lors de la dernière enquête, menée en 2013, à ne pas être bien dans leurs baskets. L’étude montre ainsi, que 15 % des étudiants envisagent mal l’avenir contre 12 % en 2013, 21 % dorment mal contre 19.5 % il y a deux ans et que 38 % gèrent mal leur stress contre 23.8 %. 8 % reconnaissent avoir eu des pensées suicidaires au cours de l’année écoulée. « Le sommeil semble être un point clé sur lequel il faut mettre un fort accent dans les politiques de prévention à destination des jeunes car il impacte négativement de nombreux aspects de leur vie. A savoir, leur santé physique et mentale et la réussite de leurs études », indique EmeVia. Selon l’enquête, plus de la moitié des jeunes estimant manquer de sommeil dorment entre 6 heures et 7 heures par nuit en moyenne, 11 % moins de 6 heures et un étudiant sur 10 indique prendre des médicaments pour dormir.
« Plus d’un jeune sur deux qui se dit très fatigué gère mal son stress », ajoute le réseau de mutuelles, selon lequel près de la moitié des étudiants concernés par l’angoisse ne trouve personne à qui se confier. L’une des pistes possibles pour améliorer leur bien-être semble être de pratiquer une activité physique. Les jeunes faisant du sport chaque jour sont en effet surreprésentés parmi les étudiants estimant être en bon état de santé, à avoir bon appétit et à bien gérer leur stress.
Interrogé par 20 minutes, l’Unef pointe du doigt les politiques menée en faveur de la jeunesse. « Les bourses, par exemple, sont insuffisantes. Si bien qu’entre leur activité salariale et leurs cours, bon nombre de jeunes se retrouvent avec un rythme infernal. Sans compter que, vu l’état du marché de l’emploi, beaucoup se demandent ce qu’ils vont devenir, si ce qu’ils sont en train de faire va servir à quelque chose. Tout cela ne joue pas en faveur du bien être des étudiants », indique Fabrice Torro, président de l’Unef Lyon.
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