By jeanmarcmorandini.com
Santé

Le laboratoire Stallergenes a été contraint par l'Agence du médicament (ANSM) à suspendre ses activités


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Stallergenes, une filiale de Stallergenes Greer a suspendu au début du mois la production et de la distribution des produits fabriqués sur son site de production français (situé à Antony, dans les Hauts-de-Seine). "

"Une suspension temporaire d’activité du laboratoire Stallergenes est effective depuis le 2 décembre 2015. Cela fait suite à des erreurs de délivrance des produits destinés aux traitements de désensibilisation après la mise en place d’un nouveau système informatique au sein de la société Stallergenes le 13 août 2015.

Ainsi, un rappel des Allergènes Préparés pour un Seul Individu (APSI), Staloral, Alustal et Phostal, délivrés en France depuis cette date, est en cours. Par mesure de précaution ces traitements doivent être interrompus. Le laboratoire Stallergenes a proposé aux patients concernés de leur retourner les produits reçus.

Ce rappel ne concerne pas les spécialités pharmaceutiques commercialisées par Stallergenes (Oralair, Alyostal Venin, Alyostal Prick témoins positif et négatif et Diluant physiologique phénolé), qui peuvent continuer à être utilisées. Les produits pour Prick tests destinés au diagnostic de l'allergie actuellement présents sur le marché peuvent également être utilisés" écrit l'ASI sur son site .

Selon l'ANSM, la mise en place "non maîtrisée" d'un nouveau système informatique a conduit depuis la mi-août "à des erreurs de destinataires lors de la délivrance des produits, à des erreurs d'étiquetage portant sur la composition des APSI  et à des   délivrances incomplètes   de prescriptions médicales. 

"A ce jour, un seul patient a présenté un effet indésirable qui a nécessité un passage aux Urgences", a précisé au site Francetvinfo, Gaétan Rudant, directeur de l'inspection à l'ANSM, début décembre.  Selon lui, ce patient ne présente aujourd'hui aucune séquelle et   "se porte bien".  

Selon l'ANSM, les patients peuvent arrêter temporairement leurs traitements de désensibilisation Stallergenes sans courir de "risque" particulier. Pour ceux qui n'ont pas encore entrepris de traitement, celui-ci "peut être reporté car il n'y a pas d'urgence".

L'ANSM a demandé à la société "de contacter chaque patient pour qu'il puisse retourner le produit". Environ 70.000 personnes ont été contactées, sans compter les pneumologues, allergologues et pédiatres qui suivent les patients.

L 'ANSM a mis en place le 21 décembre un numéro Vert  dédié : 0800 130 000.

 

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