Menu
2016 a été proclamée « année internationale des légumineuses » par l’ONU et la FAO : une justice à rendre aux fabuleuses propriétés de ces plantes, pour la terre et pour l’homme.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a été désignée pour faciliter la mise en œuvre de l’Année internationale des légumineuses en collaboration avec les gouvernements, les organisations compétentes, les organisations non gouvernementales et autres parties prenantes concernées.
L’AIL 2016 vise à sensibiliser l’opinion publique aux avantages nutritionnels des légumineuses dans le cadre d’une production vivrière durable, à l’appui de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
La célébration de cette Année sera une excellente occasion de favoriser des rapprochements dans toute la chaîne de production de manière à mieux exploiter les protéines issues des légumineuses, à renforcer la production de légumineuses à l’échelle mondiale, à tirer un meilleur parti de la rotation de cultures et à trouver des solutions aux problèmes qui se posent dans le commerce des légumineuses.
La culture de légumineuses remonte à des milliers d'années. Les civilisations anciennes de la Mésopotamie, en 8 000 avant JC, cultivaient déjà des pois, des haricots et des lentilles, les chercheurs ont récemment découvert des éléments qui confirment que les féveroles étaient déjà cultivées dans le nord d'Israël il y a plus de 10 000 ans.
Ces cultures de base font partie intégrante de l'alimentation humaine depuis des millénaires et constituent, aujourd'hui encore, une culture importante non seulement pour la sécurité alimentaire, mais également pour lutter contre la malnutrition, réduire la pauvreté, améliorer la santé humaine et renforcer la durabilité de l’agriculture.
Pourtant, au cours des 50 dernières années, la production de légumineuses n’a pas progressé au même rythme que les productions de maïs, de blé, de riz et de soja.
Entre 1961 et 2012, les progrès de la Révolution Verte ont conduit à des gains massifs, en termes de rendement et de production, pour de nombreux produits alimentaires de base du fait de l'industrialisation de l'agriculture. Au cours de cette période, les productions de maïs, de blé, de riz et de soja ont enregistré des gains allant de 200 à 800 pour cent, alors que la production de légumineuses n’a augmenté que de 59 pour cent pendant cette même période.
Pour la terre, elles fixent l’azote dans leurs racines (ce qui leur permet de croître sans engrais) et la restituent dans le sol (ce qui l’enrichit). Pour l’homme, leurs atouts nutritionnels (beaucoup de protéines et de fibres, peu de graisses) en font des aliments de choix pour le quotidien et une alternative sérieuse à la viande. Terre vivante leur consacre un guide de près de 300 pages, le seul qui réunisse conseils de culture, atouts santé et plus de 150 recettes issues du monde entier, de l’entrée au dessert. Blaise Leclerc est docteur en agronomie et jardinier depuis plus de 30 ans. Il est expert à l’Institut technique de l’agriculture biologique (ITAB) et spécialiste des relations entre agriculture et environnement. Il est aussi auteur de nombreux livres. Claude Aubert, agronome et pionnier de l’agriculture biologique en France, est l’un des fondateurs de Terre vivante. Il est l’auteur de nombreux livres sur l’agriculture biologique, l’alimentation saine et les relations entre l’environnement et la santé. Il anime de nombreuses conférences sur ces sujets. Pascal Aspe est biologiste et responsable des jardins du Centre écologique Terre vivante.
En librairie le 19 février 2016 – 288 pages – 29,90 € – Collection Les Guides Terre vivante – Éditions Terre vivante
Les réactions
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Réagissez
Nouveau ?
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?