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Invité d'Europe 1, Jean-Michel Leligny, coureur greffé du cœur, va prendre le départ du marathon de Paris, dimanche.
Jean-Michel Leligny court avec le cœur d'un autre. Sur Europe 1, il raconte comment il s'est préparé à la course, à laquelle il participe pour la deuxième fois.
"Au risque de vous choquer, je n'ai pas beaucoup de contraintes. Lorsqu'on a un
cœur transplanté
, les études ont montré qu'on perdait à peu près 30% de ses capacités, ce qui est dû à la fois au traitement immunosuppresseur et au temps d'ischémie, c'est-à-dire le temps où le cœur passe du donneur au receveur, pendant lequel le cœur s'arrête. Et plus ce temps est long, plus le cœur s'endommage. On a également un cœur qui n'est plus innervé, c'est-à-dire que le cœur ne réagit pas immédiatement à l'effort"
explique-t-il.
"C'est ce qui me donne la force de faire un marathon. Quand je fais un marathon, celui qui m'a 'prêté' son cœur court aussi avec moi. Je lui parle, je lui dis 'file moi des coups de pied dans le cul, faut qu'on aille au bout'", raconte-t-il.
Si Jean-Michel Leligny médiatise sa course, c'est aussi pour lancer un nouvel appel en faveur du don d'organes. "On ne donne pas suffisamment en France. Il y a des milliers de gens qui attendent un organe pour vivre ou mieux vivre. Les gens refusent trop souvent le don d'organes, par méconnaissance, je pense. Si les gens donnent, ils n'auront jamais à le regretter. Alors qu'à l'inverse, s'ils ne donnent pas, ils peuvent le regretter".
Une première greffe d'utérus réalisée aux États...
par
morandini
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