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Selon une étude internationale publiée dans la revue New England Journal of Medicine, un AVC sur cinq pourrait être évité grâce à une prise en charge plus rapide.
Pour parvenir à ce résultat, l'étude plaide en faveur d'un développement des structures SOS-AIT.
Il n'en existe pour l'instant que deux en France, à Paris et à Toulouse. « Il s’agissait d’offrir une réponse manquante à un besoin de santé publique, explique Pierre Amarenco. Jusqu’alors, quand les patients faisaient un AIT, ils étaient envoyés aux urgences de l’hôpital, mais comme leurs symptômes avaient disparu, ils étaient renvoyés chez eux, puis adressés à leur médecin traitant. Les examens prescrits étaient réalisés dans les 15 jours suivants. Entretemps, bien des patients faisaient un AVC . »
D’où la création, en 2003 à l’hôpital Bichat, d’une première clinique « SOS-AIT ».
Les accidents ischémiques transitoires (AIT) sont des symptomes à haut risque qui précèdent un quart des AVC indique le site Francetvinfo.
Les AIT se manifestent par des signes tels que des troubles de la parole, des faiblesses ou une paralysie d'un membre, une perte de vue ou d'équilibre et ne durent que quelques instants.
Ils deviennent invisibles pour le patient qui retrouve son état normal. De nombreuses personnes affectées par des AIT ignorent ces symptomes, précise
Le Monde
.
Un quart des 120 000 AVC ischémiques, dûs à la présence d'un caillot dans une artère du cou ou du cerveau, qui surviennent chaque année en France sont pourtant précédés de signes d'AIT.
"Jusqu’alors, quand les patients faisaient un AIT, ils étaient envoyés aux urgences de l’hôpital, mais comme leurs symptomes avaient disparu, ils étaient renvoyés chez eux, puis adressés à leur médecin traitant, explique Pierre Amarenco, chef du service de neurologie à l'hôpital parisien Bichat et coordinateur de l'étude. Les examens prescrits étaient réalisés dans les 15 jours suivants. Entre temps, bien des patients faisaient un AVC."
Selon l'étude internationale, la prise en charge des AIT dans les 24 heures après leur apparition permettrait de réduire de 50 à 80% le risque d'AVC ultérieur. Soit 15 000 à 24 000 AVC évités chaque année en France, précise Le Monde.
De plus en plus de Français sont victimes d'AVC
από
morandini
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