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C'est la Journée mondiale de l'asthme, première maladie chronique de l’enfant.
L’asthme provoque encore 1 000 décès par an chez les moins de 65 ans.
Le coût de cette maladie pour la société est important car elle est responsable de 600 000 journées d’hospitalisation et de 7 millions de journées d’arrêt de travail par an.
Et quand près de 15 000 personnes succombent à cette inflammation chronique des bronches en Europe chaque année, elles sont 1 500 en France, selon la Fédération européenne de l'allergie et des associations de patients de maladies respiratoires (EFA). « Avec un traitement adéquat et une adhésion (au traitement), les symptômes pourraient être bien mieux maîtrisés et le nombre de crises d'asthme et de décès réduits », estime pourtant cette fédération représentant 38 associations de 24 pays européens.
Une cause allergique est retrouvée chez 70 à 80 % des adultes asthmatiques et chez 95 % des enfants atteints.
L'asthme se manifeste par des crises sous forme de sifflements et de gênes respiratoires. Il touche toutes les tranches d'âge mais débute souvent pendant l'enfance.
C'est même « la maladie chronique la plus courante chez l'enfant », souligne l'Organisation mondiale de la santé, observant qu'elle « sévit dans tous les pays ».
Là, elle reste sous-diagnostiquée, insuffisamment prise en charge et peu contrôlée chez 6 petits asthmatiques sur 10.
Ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver lorsqu’on a de l’asthme. Certes, il existe des médicaments très efficaces pour contrôler la maladie, mais la personne doit néanmoins respecter un cahier des charges assez lourd : bien connaître ses symptômes pour prévoir et éviter l’apparition d’une crise, savoir surveiller son souffle, aménager son environnement, savoir utiliser correctement ses médicaments…
« Entre 20 et 70 % des patients ne prennent pas leur traitement ou de façon inadéquate » en France, une caractéristique que l'on retrouve dans de nombreux pays,indique à Ouest France , le professeur Pascal Chanez, chercheur à l'université Aix-Marseille dans le sud de la France.
« Il faut trouver des relais, des médiateurs pour que les patients puissent être mieux informés et mieux comprendre la nécessité de prendre ces traitements régulièrement.»
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