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À l'occasion de la journée consacrée à la qualité de l'air et la santé, ce 21 juin, l'Agence nationale de santé publique indique que la pollution de l'air est responsable d'au moins 48 000 décès annuels en France.
« Le fardeau de la pollution de l'air se situe au troisième rang, derrière celui du tabac (78.000 morts) et de l'alcool (49.000 morts) », souligne le Pr François Bourdillon, directeur général de lSanté Publique France .
Cette pollution représente « une perte d'espérance de vie pour une personne âgée de 30 ans pouvant dépasser deux ans », selon l'étude.
La pollution de l’air n’affecte pas que les grandes villes Si les effets de cette pollution sont plus importants dans les grandes villes, les villes moyennes et petites ainsi que les milieux ruraux sont aussi concernées : dans les zones urbaines de plus de 100 000 habitants les résultats montrent, en moyenne, une perte de 15 mois d'espérance de vie à 30 ans du fait des PM2.5 ; dans les zones entre 2000 et 100 000 habitants, la perte d’espérance de vie est de 10 mois en moyenne ; dans les zones rurales, ce sont en moyenne 9 mois d'espérance vie qui sont estimés perdus.
Les pics de pollution pèsent beaucoup moins sur la santé que l’exposition chronique.
Santé publique France a par ailleurs mené une étude7 dans 17 villes en France, de 2007 à 2010, afin de calculer la part des pics de pollution dans les effets sur la santé. Les résultats confirment les travaux de surveillance menés jusqu’à présent : c’est l’exposition à la pollution, quotidienne et dans la durée qui a l’impact le plus important sur la santé, les pics de pollution ayant un effet marginal.
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