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La législation française (article L. 3122-29 du Code du travail) définit le travail de nuit comme « tout travail entre 21 heures et 6 heures ». Elle définit par ailleurs le travailleur de nuit comme tout travailleur qui accomplit une fraction de son temps de travail entre 21 heures et 6 heures.
Le travail en horaires de nuit s’accompagne d’une désynchronisation des rythmes biologiques, sociaux et familiaux, pouvant conduire à des répercussions sur l’état de santé. Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a étudié l’impact de cette organisation du travail sur le risque de cancer, l’amenant à ajouter le travail posté qui induit la perturbation des rythmes circadiens à la liste des agents « probablement cancérogènes » (groupe 2A) en 2007.
En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié, en 2012, des recommandations de bonnes pratiques pour la surveillance des travailleurs postés et/ou de nuit.
Les effets sanitaires liés au travail en horaires atypiques constituent un domaine d’étude complexe et nécessitant l’implication de disciplines scientifiques très diverses. Les effets évoqués sont nombreux et concernent notamment : les troubles du sommeil et la baisse de vigilance ; les pathologies gastro-intestinales ; la survenue d’accidents ; la fertilité, la reproduction et la grossesse ; le cancer (notamment le cancer du sein chez la femme) ; les troubles métaboliques et pathologies cardiovasculaires.
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