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Depuis les attentats de Nice, le fondateur de l'association pour les victimes "Promenade des anges" ne peut plus vivre comme avant. Sa vie a été brisée. Interrogé dans l'émission de Daphné Burki sur C8, il raconte qu'il a tout vu et a eu un réflexe, mettre des nappes de son restaurant sur les corps.
Aujourd'hui il est en thérapie et vit au jour le jour.
Ce qui est le plus difficile pour Vincent Delhomel Desmarest, c'est de sortir de chez lui.
"Les cris d'enfants pour moi aujourd'hui ça représente la mort. Un verre qui tombe et vous êtes en hyper vigilance.....tout est une problématique de vie aujourd'hui."
Dans le fond on entend un bruit d'ambulance..."Même les ambulances c'est compliqué. Je me sens cassé. On m'a arraché ma vie sociale. j'ai du mal à récupérer la boussole et à savoir quel chemin je vais prendre..."
Attentat de Nice: Vincent n'a pas été blessé...
par
morandini
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