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Trouver un nom pour un nouveau médicament ? L'exercice peut sembler anodin, comparé à la découverte et au long développement d'une molécule.
Pourtant, cocher toutes les cases réglementaires en la matière peut causer aux laboratoires de sérieux maux de tête. "Tussilix", "Céliprane" ou "Voxipur" étaient des noms de médicaments parfaitement acceptables juridiquement, respectant le droit de la propriété intellectuelle.
Mais ils sont passés à la trappe. Aucun de ces exemples, piochés sur les deux dernières années, n'a pu franchir la deuxième étape redoutée des laboratoires, celle de l'autorisation réglementaire par l'Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM).
Motifs invoqués: les deux premiers étaient trop proches de noms de médicaments déjà commercialisés en France, risquant de créer une confusion, et le troisième avait une connotation trop commerciale, en sous-entendant la notion peu tangible de pureté.
De tels refus par l'ANSM deviennent fréquents: sur 400 nouvelles dénominations qui lui ont été soumises en 2016, 269 ont été rejetées.
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