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Cette année, la gastro-entérite gagne du terrain. Selon le réseau Sentinelles, qui s'appuie sur les médecins généralistes français pour surveiller en continu une dizaine d'indicateurs de santé, quatre régions métropolitaines sont passées au-dessus du seuil épidémique. Soit plus de 170 cas pour 100.000 habitants.
C'est en Provence-Alpes-Côte-d'Azur que les cas sont les plus nombreux. Mais le Grand-Est, les Pays de la Loire et les Hauts-de-France sont également concernés. S'il y a tous les ans un pic d'épidémie en décembre, la gastro-entérite semble s'inviter un peu plus tôt que d'habitude dans les foyers français en 2017. Une avance difficile à expliquer pour les spécialistes, dans la mesure où, contrairement à la bronchiolite ou la grippe, cette maladie n'est pas liée au froid. Reste que chaque hiver, plusieurs millions de personnes sont touchées par des symptômes aussi connus que désagréables, tels que la fièvre, les vomissements et les diarrhées.
En moyenne, ils durent entre un et cinq jours. La maladie est virale et se transmet le plus souvent par contact avec les mains. Mais elle peut également être d'origine bactérienne, provenir de l'alimentation par exemple. Dans ce cas-là, un traitement antibiotique est nécessaire.
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