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C’est un procès qui a commencé lundi et qui se termine aujourd’hui.
Une mère de famille comparaissait devant la cour d’assises de Rennes pour avoir tué sa petite fille de 8 ans, lourdement handicapée, avant de tenter de mettre fin à ses jours.
La justice a donc tranché.
La maman de la petite Méline écope de 5 ans de prison avec sursis.
En effet, comme l’avait expliqué Christel Prado Présidente de l'UNAPEI (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) dans le Grand Direct de la Santé sur Europe1, la justice prend en compte le désespoir des parents dans ce type d'affaire et ils sont souvent condamnés presque toujours avec du sursis.
Elle dénonce surtout l’exclusion sociale et à la précarité auxquels doivent faire face les parents d’enfants en situation de handicap.
Sur Europe1, de nombreux témoignages de parents a bout expliquaient avoir déjà pensé à cet acte terrible.
Christel Prado note que ce genre d’affaire n’est pas un cas isolé et encourage les familles et les associations à faire le lien avec ces parents a bout de forces.
« Les associations ce ne sont pas des groupes de pleureurs, ce sont des parents qui ont su faire de cette adversité une force pour déployer des ressources auprès de ceux qui en ont le plus besoin pour leur offrir un futur possible et un avenir radieux. » explique-t-elle.
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