Menu
Selon une étude parue dans la revue médicale en ligne The Lancet HIV , un médicament utilisé pour traiter l'alcoolisme, associé à d'autres substances, pourrait contribuer à l'élimination du sida chez les séropositifs traités.
"Réveiller le virus est seulement la première étape pour l'éliminer" , prévient Julian Elliot, directeur de la recherche clinique dans le service des maladies infectieuses à l'hôpital Alfred à Melbourne (Australie), premier auteur de l'étude. "Maintenant, nous devons travailler sur la façon de se débarrasser des cellules infectées" , précise-t-il. Le médicament, appelé disulfiram n'a pas d'effets secondaires, affirment les chercheurs .
Pour
le Pr Brigitte Autran, experte d'immunologie et du
sida
(Université Pierre et Marie Curie/Inserm, Paris)
"Le résultat obtenu reste insuffisant." Et de déclarer
à l'AFP :
"On est encore très loin d'avoir trouver la solution pour obtenir une vraie guérison des patients séropositifs et même une rémission qui leur permettrait de se passer de traitement."
Dans l'essai clinique conduit par Sharon Lewin, directrice de l'institut Doherty à Melbourne, 30 personnes sous traitements antirétroviraux ont reçu des doses croissantes de disulfiram sur une période de trois jours. A la dose la plus élevée, une stimulation du VIH dormant, sans effets indésirables sur les patients, a été obtenue, selon les auteurs. Avec plus de 34 millions de morts à ce jour, le sida continue d'être un problème majeur de santé publique, selon l'OMS. A la fin de 2014, on comptait environ 36,9 millions de personnes vivant avec le VIH.
D'autres médicaments ont également été testés pour s'attaquer au réservoir de VIH, mais sans grand succès, ou ils se sont avérés toxiques.
Les réactions
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Réagissez
Nouveau ?
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?