Menu
Ayden est atteint de la maladie de Krabbe, une maladie génétique orpheline qui atteint le système nerveux. A 18 mois, il ne peut plus se déplacer. Ses parents misent sur un traitement alternatif pour l'aider à survivre. Ils ont lancé un appel à l'aide sur Facebook et ont déjà récolté près de 51 000 euros.
La santé du bébé a commencé à se détériorer à l'âge d'un an. Les médecins diagnostiquent la maladie de Krabbe, une maladie neurologique dégénérative qui affecte les enfants dès leur plus jeune âge. Depuis quelques mois, l'enfant perd ses facultés motrices. "Il ne peut plus rien faire, il ne peut plus lever les bras ou serrer quoi que ce soit dans les mains. C'est très difficile", déplore son père, Romain Poillion, au micro de RTL. Les médecins ont donné à Ayden à peine deux ans à vivre . Ses parents veulent se battre et ils ont découvert qu'un traitement expérimental existait, à travers l'histoire de Louis, un petit garçon québécois qui souffre de la même maladie. Grâce à une équipe d'ergothérapeutes et une alimentation particulière, l'enfant a récupéré certaines de ses facultés motrices.
Le couple décide alors d'en appeler à la générosité sur Facebook afin de permettre à Ayden d'accéder à ce traitement, qui nécessite l'achat d'une chambre hyperbare.
Depuis, les dons affluent, surtout dans le village de Frévent (Pas-de-Calais), où vit la famille. Tout le village s'est mobilisé et les dons affluent chaque jour. D'autres tentent des initiatives comme Gaudeline, 19 ans, qui vit dans le village voisin : "J'ai pu voir les différentes photos que partageait la maman d'Ayden. J'ai dit à ma mère que je voulais participer à ce projet. J'ai proposé des séances photo en demandant une participation de 30 euros pour 10 photos, entièrement reversés pour Ayden. J'ai pu récolter 900 euros", témoigne la jeune fille à BFM TV. Les parents du garçon sont touchés: "Le mouvement de solidarité dépasse toutes nos espérances, confie la mère de famille dans les colonnes de La Voix du Nord. Nous recevons beaucoup de lettres, de mots sympathiques, de flyers à l'image d'Ayden. Grâce à cela, on se dit que tout est possible."
Sophie, la grand-mère de l'enfant est touchée par l'élan de solidarité des habitants de Frévent: "C'est une petite ville, tout le monde se connaît et s'est mobilisé. D'anciens habitants se sont aussi mobilisés pour nous soutenir".
Les réactions
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Réagissez
Nouveau ?
La réaction aux articles est réservée aux membres.
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?