By jeanmarcmorandini.com
Santé

Les déclarations poignantes d'Eglantine Eméyé au sujet de Samy, son fils polyhandicapé - VIDEO


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Maman d'un enfant autiste et polyhandicapé, Eglantine Eméyé a raconté son difficile quotidien dans le documentaire Mon fils, un si long combat et le livre Le Voleur de brosses à dents. 

Sur le plateau de Thé ou café, elle a donné des nouvelles réconfortantes de Samy. 

Samy, né en 2005. « Il a eu une nais­sance avec ce qu'on appelle une souf­france fœtale. Il s'est arrêté de respi­rer peu de temps après la nais­sance pendant qu'il était dans une couveuse à côté de moi. Il a fallu le réani­mer. » La journaliste raconte que l'équipe médi­cale l'a rassu­rée en lui expliquant qu'il n'y aurait pas de consé­quences et que Samy allait bien. 

 
Déjà maman d'un petit garçon, elle sentait pourtant que les choses n'allaient pas dans le bon sens. « J'avais déjà Marco et plus les semaines passaient, plus je trou­vais que rien ne s'instal­lait de façon normale. Je compa­rais, alors on me disait« Mais les enfants ne fonc­tionnent pas de la même manière. » 

Eglan­tine Eméyé s'inquié­te du manque de réac­tion de son enfant. « C'était un bébé qui, à trois, quatre mois, je le mettais sur mes genoux et pouf, il s'effon­drait, il était tout mou »

À sept mois, les méde­cins diagnos­tiquent finalement l'autisme de Samy et le calvaire de la maman commence.

Alors que Cathe­rine Ceylac lui demande si elle aurait préféré que Samy ne naisse pas, Eglan­tine Eméyé répond: « Je risque de choquer, je vous dirais oui, il n'a pas assez, selon moi, de temps de bien-être, pour penser que sa vie est plus posi­tive que néga­tive. Jusqu'à l'âge de huit ans, je crois que ça a été beau­coup de souf­france et à ce moment-là il m'est arrivé de me dire, mais pourquoi est-ce-que les méde­cins l'ont réanimé. La nature avait décidé, avait fait son oeuvre et là pour l'instant c'est une vie de douleur et je n'en voyais pas le sens. Aujourd'hui, où il me montre enfin qu'il a du plai­sir à vivre, je risque assez vite de chan­ger d'avis. »

Depuis deux ans, le garçon de 10 ans vit dans un établissement spécialisé à plus de 800 km de sa mère et de son grand frère Marco et il va mieux.

"Je vois énormément de progrès déjà dans sa prise de conscience du monde, dans sa relation avec les autres. C'est un enfant aujourd'hui qui sourit facilement, qui rigole volontiers", s'est réjouie la maman. "C'est aujourd'hui un enfant qui a du plaisir à vivre, ce qu'il n'avait à mon avis pas du tout avant."


Eglan­tine Eméyé aurait préféré que son fils... par morandini

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