Le phénomène du Bao Burger est parti d’un modeste en-cas de rue taïwanais, le Gua Bao 割包, un pain vapeur en forme de mâchoire garni de porc braisé, de coriandre, des cacahuètes et de chou.
Cette spécialité traditionnelle a tapé dans l’œil de plusieurs Chefs étrangers à commencer par David Chang qui en a fait l’un de ses plats signature lors de l’ouverture de son Momofuku Ssäm Bar en 2006 à New York.
La mode s’est ensuite propagée aux Etats-Unis aussi bien sur la côte Est avec un BaoHaus que sur la côte Ouest avec un Take a Bao lancé dès 2006.
Les adresses affichant des Pork Belly Buns et toutes sortes de déclinaisons aux diverses influences asiatiques se sont multipliées à Londres, à Sydney et à Melbourne.
"Il existe toutes sortes de baos en Chine, des grands, des petits, des salés, des sucrés, des boules bien lisses ou ornées de plis. J'ai une préférence pour le bao au crâne chauve et brillant, avec des farces végétales très délicates à base de gauchoï (ciboule plate). La traque de cette grande famille des pains vapeur peut vous emmener bien au-delà les frontières de la Chine, confie Adeline Grattard, cuisinière parisienne étoilée.
"Dès la première bouchée, le pain fond en bouche et c’est la découverte de saveurs sucrées, qui laissent ensuite place à une viande tendre et de qualité.
C’est un délice.
Une bouchée en appelle rapidement à une autre et on attaque finalement les frites.
Le sucré de la patate douce assaisonnée de sa sauce maison est en totale harmonie avec les saveurs du Bao Burger, c’est ce qu’on appelle un régal."
Sources:
le gastronome parisien
,
l'Express
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